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Jacques Capdeville
Jacques Capdeville
Jacques Capdeville
Jacques Capdeville
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Jacques Capdeville

...Jacques Capdeville ne dessine pas vraiment, il danse autour de grands papiers déroulés à même le sol, surfaces immaculées et presque intimidantes. Le corps est suspendu, la main en suspension, attentive à ce qui va arriver. Puis le hasard : la goutte perle et se répand, la main la guide et lui répond. Apparaissent alors ces fleurs graciles, aux pétales frémissants qui se défroissent sur la toile. Avec l’innocence de celles qui ne se savent pas observées, elles se déplient et se déploient, prennent leurs aises. Elles sont chez elles ici ! A la fois graciles et majestueuses, elles se posent avec la grâce d’un papillon sur la blancheur accueillante du papier, prêtes à s’envoler en un battement d’aile si elles se sentent dérangées. D’un trait lancé la tige les rattrape avant qu’elles ne s’échappent, et « ferme doucement la porte avec le pinceau » comme le peintre de Jacques Prévert, occupé à faire le portrait d’un oiseau...

Extrait d'un texte de Claire Muchir, Directrice du Musée de Collioure

Ancre 1
Aurélie Nemours
Jacques Capdeville
Jacques Capdeville
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En 1949, Aurelie Nemours se lance dans l’abstraction picturale, bannissant l’espace et le temps physique. L’œuvre soumet la suprématie de ses formes élémentaires et neutres à une construction rigoureuse. Le résultat de son organisation est le fruit de systèmes intuitifs, fondés sur la grille ou le mode sériel et inspirés par la nature. Aurelie Nemours considère la sérigraphie comme «la technique requise pour exprimer de la manière la plus vraie la justesse des accords de couleurs» et pour traduire «parfaitement les angles droits, les lignes et les formes pures». Cette citation, qui abonde en termes liés à la pureté et à la précision, est significative. Les oeuvres présentées rendent justice à ce goût pour la netteté, qui n'exclut pas la poésie.

Depuis 1973, année de sa première exposition, Serge Fauchier n’a cessé de s’interroger et, par là même, de créer autour d’une question, objet de son travail telle du « possible actuel de la peinture et de sa propre tapacité à faire et sorte que ce qu’il fait soit peinture ». L’artiste se lance un défi permanent, puisqu’en se situant dans l’abstraction, il confère du même coup à la peinture et à la couleur un rôle central, une vertu fondatrice. Pour réfléchir à cette problématique, Serge Fauchier a cheminé dans l’histoire de l’art, en passant de Matisse, pour son dessin et ses papiers découpés, aux travaux du groupe Supports/Surfaces, de Michel Parmentier ou de Hantai.

Serge Fauchier
Ancre 2
Serge Fauchier
Aurélie Nemours
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Fabien Chevillotte
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Le silence qui enrobe ces morceaux de cartons de papier colorés ou de morceaux de bois, me permet d’apprécier en eux une nouvelle dimension.Quelques un survivent après la bataille, et parfois dans ce rien né une fleur –cette experience se produït quand je ne fait rien, quand je suis dans le “non vouloir”-

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Son travail s’articule autour des notions de paysage et d’environnement et s’exprime dans un aller-retour permanent entre le dessin et la sculpture. Dessins sur le motif, objets poétiques, sculptures, installations, puisent dans le répertoire de l’histoire de l’art (Arte Povera, surréalisme, archéologie), pour tenter à leur façon de résoudre le conflit entre la nature et notre intériorité. 

Pierre Mache
Fabien Chevillotte
Pierre Mache
Ancre 3
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